Il s'agit certes d'une analyse post-hoc et donc de résultats à prendre avec prudence, mais le message véhiculé est fort. En substance, l'analyse des données de quelque 16.000 sujets suggère qu'en dépit de la résolution rapide des manifestations d'un accident ischémique transitoire (AIT), il ne s'agit en rien d'un événement sans <b>conséquence durable</b>. Les résultats publiés dans <b>JAMA Neurology</b> indiquent que le <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamaneurology/article-abstract/2830012" target="_blank" rel="noopener">déclin annuel de fonction cognitive</a> constaté après un AIT est globalement similaire à celui observé après un AVC. En d'autres termes un AIT est un AVC à part entière et sa nature transitoire n'en fait pas un "petit" ou un "mini" AVC.