Une étude multicentrique canadienne (17 centres) a évalué l'impact du <b>non-diagnostic de la BPCO et de l'asthme</b> en termes de symptomatologie, de qualité de vie, de recours aux soins de santé et de productivité professionnelle. La comparaison se faisait par rapport à des sujets chez qui le diagnostic de ces affections avait été fait et à des sujets témoins asymptomatiques de la population générale. Les 4.272 sujets sélectionnés avaient tous dépassé un score symptomatique prédéfini pour chacune des 2 affections, 2.857 avaient eu une <b>spirométrie pré et post-bronchodilatation</b> et celle-ci s'était révélée diagnostique chez 595. Ce qui signifie qu'environ un sujet sur cinq de la population générale présentant des manifestations respiratoires est porteur d'une BPCO ou d'un asthme méconnu (21%). Ce non-diagnostic va de pair avec une <b>moins bonne qualité de vie</b> générale et spécifique, une plus grande consommation de soins de santé et une moindre productivité professionnelle. <a href="https://www.atsjournals.org/doi/10.1164/rccm.202307-1264OC" target="_blank" rel="noopener">Plus de détails ici</a> Le signataire de l'<a href="https://www.atsjournals.org/doi/10.1164/rccm.202310-1793ED" target="_blank" rel="noopener">éditorial d'accompagnement téléchargeable</a> en accès libre et gratuit souligne l'importance de la spirométrie chez les sujets symptomatiques, de façon à poser un <b>diagnostic précoce </b>et à mettre en œuvre les moyens de <b>prévenir le remodelage bronchique et les altérations irréversibles</b>. A bon entendeur…