Une étude menée par l’Université de Glasgow montre que plus des trois quarts des enfants (2 à 17 ans) référés pour autisme présentent également des scores diagnostiques pour d’autres troubles neuro-développementaux.
Ainsi, plus de la moitié chez qui d’autres questionnaires avaient été utilisés, avaient des scores compatibles avec un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou présentaient des traits comportementaux évocateurs.
Ce travail publié dans PLOS one
- d’une part, donne du poids au concept de neurodiversité, selon lequel il existe au sein d’une population donnée, un large éventail de variabilités ou de styles neurocognitifs appelés neurotypes ou neurodivergences ;
- d’autre part, plaide en faveur d’une approche diagnostique holistique et non plus cloisonnée, grâce à la détermination du neurotype spécifique de chaque enfant, ce qui devrait permettre de proposer la prise en charge la plus appropriée.
Un premier pas a déjà été fait avec la reconnaissance des multiples phénotypes de l’autisme, d’où la dénomination actuelle de “trouble du spectre de l’autisme“, il faut continuer dans cette voie.
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