Nous évoquions la semaine dernière <a href="https://medipodcast.eu/fr/article-fr/asthme-severe-quelle-place-pour-les-biotherapies/">l'usage des biothérapies dans l'asthme</a>. Mais ce n'est pas la seule affection respiratoire chronique susceptible de tirer profit de l'ajout de ce type de traitement. Le New England Journal of Medicine rapporte dans son numéro du 27 juin les résultats de l'étude randomisée contrôlée de phase 3 NOTUS montrant que par rapport au placebo, le dupilumab (bloqueur du récepteur de IL 4 et 13) ajouté au traitement triple inhalé permet de diminuer d'environ un tiers le <b>taux annualisé d'exacerbations</b> modérées ou sévères chez les sujets ayant une BPCO avec composante inflammatoire de type 2 (taux élevé d'éosinophilie sanguine) et d'améliorer la <b>fonction pulmonaire</b> (gain de VEMS). Il n'y a en revanche pas d'amélioration de la <b>qualité de vie</b> appréciée par le questionnaire respiratoire de St George. Plus de détails <a href="https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2401304" target="_blank" rel="noopener">ici</a>. Ici encore, les <b>implications humaines, sanitaires et économiques</b> sont à prendre en considération.