Fin 2020, l'essai randomisé <b>RATE-AF</b> montrait que chez les patients ayant une fibrillation auriculaire permanente et des signes d'insuffisance cardiaque, il n'y avait pas de différence significative de qualité de vie à 6 mois entre un <b>ralentissement de la fréquence cardiaque</b> obtenu par digoxine à faible dose ou par bisoprolol. Ces premiers <a href="https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2774407" target="_blank" rel="noopener">résultats</a> ont été publiés dans le <b>JAMA</b>. L'équipe d'investigateurs rapporte aujourd'hui les données d'une analyse de coût-efficacité calculée sur une durée de 12 mois. Selon cette analyse, l'option <b>digoxine à faible dose</b> semble préférable. D'une part elle est moins onéreuse, mais surtout l'économie réalisée sur l'année (en moyenne 530 £) trouve son origine dans une plus faible survenue d'<b>effets secondaires</b>, ce qui se traduit par un moindre recours aux structures sanitaires. Les <a href="https://heart.bmj.com/content/early/2025/01/15/heartjnl-2024-324761" target="_blank" rel="noopener">résultats</a>, publiés dans <b>Hear</b>t, sont disponibles en open access.