Une analyse de quelque 7.000 personnes issues de l'enquête américaine santé et nutrition (NHANES), ayant porté des actimètres et suivies pendant près de 7 ans conforte l'idée que "<b>chaque minute compte</b>" en montrant que le volume d'activités physiques est inversement corrélé à la mortalité globale (plus d'activités = moins de décès). Deux autres données émanent de cette analyse publiée dans l'European Journal of Preventive Cardiology <ul> <li>Il existe une corrélation inverse encore plus marquée entre intensité des activités physiques et mortalité globale et elle est observée aussi pour la <b>mortalité cardiovasculaire</b> (ce qui n'est pas le cas pour le volume d'activités).</li> <li>La réalisation de la totalité des activités de niveau intense en de courtes périodes (même aussi restreintes que 5 minutes) rapprochées donne de meilleurs résultats sur la <b>mortalité globale</b> que lorsque la même quantité est éparpillée tout au long de la journée.</li> </ul> Plus de détails dans l'article de l'<a href="https://doi.org/10.1093/eurjpc/zwae295" target="_blank" rel="noopener">European Journal of Preventive Cardiology</a>. A noter que cette dernière donnée trouve un écho dans <a href="https://doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.124.068669" target="_blank" rel="noopener">une autre étude</a> publiée dans Circulation. montrant que la réalisation au cours du week-end de l'intégralité des activités recommandées sur la période hebdomadaire s'assortit d'un même bénéfice sur le plan de la santé en général, y compris maladies cardiovasculaires et diabète.