En comparant des échantillons de tissu mammaire exempt de cancer, provenant de femmes porteuses ou non d'une mutation de <i>BRCA2</i>, des chercheurs australiens rapportent dans <a href="https://www.nature.com/articles/s41556-023-01315-5" target="_blank" rel="noopener">Nature Cell Biology</a> avoir identifié chez les femmes porteuses, une population de cellules se divisant plus rapidement que la normale et qui pourraient donc être les <b>cellules à l'origine du risque accru de développement du cancer du sein </b>documenté chez ces femmes. Mieux encore, ils ont pu constater dans un modèle pré-clinique que l'exposition de ces cellules à un inhibiteur de mTORC1 (type évérolimus, temsirolimus) était capable de <b>retarder la formation de tumeurs</b>. En clair, il serait possible de <b>repérer </b>les femmes porteuses d'une mutation de <i>BRCA2</i> les plus à risque et de <b>prévenir </b>le développement d'un cancer. Tous les détails dans le <a href="https://www.wehi.edu.au/news/study-pinpoints-breast-cancer-cells-of-origin-in-high-risk-women/" target="_blank" rel="noopener">communiqué de presse remarquablement bien documenté</a> publié par le WEHI (Walter and Eliza Hall Institute of Medical Research) où travaillent les chercheurs.