Mais comme tout ce qui va sans dire, cela va encore mieux en le disant. Surpoids et obésité sont des facteurs de risque notoires d'arthrose des articulations portantes et la <b>réduction pondérale</b> est fortement recommandée pour en alléger le travail. Ce rappel prend une importance particulière à une époque où la pose de prothèse est devenue monnaie courante, ce qui pourrait faire croire que le problème est résolu une fois pour toutes. Il n'en est rien, comme le montre un récent travail publié dans <b>JAMA Network Open</b> qui a utilisé l’approche d'<b>émulation d'un essai cible </b>sur les données de 3.691 personnes obèses ayant bénéficié d’une arthroplastie de hanche ou de genou, puis ayant initié un traitement pharmacologique de l’obésité. Les <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2830593" target="_blank" rel="noopener">investigateurs rapportent</a> que <b>la perte de poids</b> dans l’année suivant l’instauration de ce traitement est associée à une <b>baisse du risque de révision prothétique</b> d'autant plus marquée que la perte de poids est importante. En cas de poids stable (perte < 2%) ou augmenté, le taux de révision à 5 ans est de 5,6% vs 4,4% en cas de perte pondérale de 2 à 10% et 3,7% pour une perte ≥ 10 %.