Sauf si vous vivez complètement coupé du monde (peut-être devrais-je dire déconnecté), vous avez certainement eu connaissance du diktat des <b>10.000 pas par jour</b> supposé être le gage d'une bonne santé physique. Toute médaille ayant son revers, ce <b>chiffre magique</b> peut s'avérer délétère chez ceux qui ne parviennent pas à l'atteindre et qui par conséquent baissent les bras (ou plutôt renoncent à faire des efforts pour marcher). Une récente étude australienne parue dans le <b>British Journal of Sports Medicine </b>remet un peu les pendules à l'heure sur le sujet. Certes le risque de <b>mortalité</b> est le moins élevé chez les sujets qui culminent à ± 10.000 pas/j (9.000 à 10.500), mais… <ul> <li>Chaque pas qui excède les 2.200/j va de pair avec un moindre risque de décès et d'événements cardiovasculaires, quel que soit le degré de sédentarité.</li> <li>50% du bénéfice à espérer s'observe pour environ 4.000 à 4.500 pas/j.</li> <li>Enfin, le temps d'inactivité (sédentarité) est un élément qui joue également un rôle puisque pour un nombre équivalent de pas/j le risque d'<b>événements cardiovasculaires </b>est toujours plus bas chez les sujets qui sont le moins sédentaires.</li> </ul> Plus de détails dans l'<a href="https://bjsm.bmj.com/content/58/5/261" target="_blank" rel="noopener">article</a>. En clair,il n'y a pas de chiffre magique, ni de seuil à dépasser pour obtenir un bénéfice. Chaque pas compte et chaque mouvement contribue à vous maintenir en forme. Nos voisins français ont résumé cela avec le slogan "<b>Bougez-vous la santé</b>". C'est toujours d'actualité.