La rigueur de la tenue des <b>registres sanitaires suédois</b> est connue de longue date et confère un degré de crédibilité élevé aux données qui en sont issues. Dans le cas particulier il s'agissait de vérifier l'existence d'un surcroît de risque de fracture associé au <a href="https://medipodcast.eu/fr/thema-fr-2/le-diabete/">diabète de type 2</a> et de rechercher des éléments permettant de l'expliquer. Le travail publié dans <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2822030" target="_blank" rel="noopener"><b>JAMA Network Open</b></a> a porté sur une cohorte de 3.008 femmes enrôlées entre mars 2013 et mai 2016 et suivies jusqu'en mars 2023 pour la survenue de fractures. Parmi ces femmes, 294 avaient un diabète de type 2 et l'analyse confirme un <b>risque accru de fracture (+ 25%)</b>. La mise en cause d'anomalies squelettiques semble difficile à soutenir dans la mesure où, par rapport aux femmes sans diabète, elles ont un <b>index de solidité </b>osseuse identique, une d<b>ensité minérale </b>osseuse plus élevée et une meilleure <b>microarchitecture</b> osseuse. Sont en revanche pointées du doigt par les investigateurs de <b>moins bonnes performances physiques</b> en termes de force de préhension et de vitesse de marche qui pourraient s'avérer être des éléments participant à l'accroissement du risque de fracture.