<span style="font-weight: 400;">L'impact psychologique des MICI a été évalué par enquête électronique via 5 questionnaires validés auto-administrés auprès des patients néerlandophones traités dans le centre de référence tertiaire de la KUL. Sur les 4.352 patients sollicités 23% ont répondu (femmes 54%, maladie de Crohn 62%, MICI active 32%). </span> <span style="font-weight: 400;">L'analyse des réponses fait ressortir que plus de la moitié (53%) considéraient qu'ils ne contrôlaient pas leur maladie de façon adéquate et avaient du mal à l'accepter. Par ailleurs 35% étaient anxieux, 13% dépressifs et 35% signalaient une forte fatigue. De façon générale toutes ces perceptions étaient plus marquées chez les femmes que chez les hommes et en cas de maladie de Crohn qu'en cas de rectocolite hémorragique. Globalement, pour un tiers des répondants la MICI était source de handicap sérieux et près de 8 sur 10, se plaignaient d'anxiété spécifiquement en rapport avec leur problème intestinal.</span><span style="font-weight: 400;"> </span> <span style="font-weight: 400;">Comme prévu, l'activité de la maladie s'accompagnait d'une moindre qualité de vie et d'un bien-être psychologique inférieurs. A noter cependant que même en absence d'activité de leur maladie 47% des patient atteint de maladie de Crohn rapportaient un faible contrôle perçu et une non acceptation de leur maladie (14% des patients en cas de rectocolite hémorragique). </span> <span style="font-weight: 400;">Des résultats qui soulignent donc la détresse psychologique des patients atteints de MICI et qui identifient les sous-groupes (maladie active, femmes, maladie de Crohn) à soutenir psychologiquement en priorité. </span> <i><span style="font-weight: 400;">D'après Bep Keersmaekers et al. Présentation Su1803, DDW 2023, Chicago 6-9 mai </span></i>