Une équipe néerlandaise a modélisé les résultats à attendre de ce dépistage en faisant varier quatre paramètres (âge de début, âge de fin, intervalle entre les tests et seuils de positivité). Compte tenu des valeurs retenues pour ces différents paramètres, cela aboutit à 588 stratégies différentes qui ont été testées sur une cohorte virtuelle de 10 millions de personnes âgées de 50 ans. Dans ce travail, <strong>la stratégie optimale est la réalisation annuelle d'un test immunochimique fécal</strong> (TIF) entre 50 et 80 ans en utilisant 15 µg/g comme seuil de positivité (indiquant la réalisation d'une coloscopie). Les investigateurs précisent que <strong>la poursuite du dépistage chez les personnes de plus de 75 ans</strong> par TIF est plus rentable que l’abaissement de l’âge de début du dépistage en raison d'une part, de l’allongement de l’espérance de vie et d'autre part en raison du risque de cancer plus élevé chez les personnes âgées que chez les plus jeunes mais également en raison de la faible charge globale du dépistage par TIF. Selon les investigateurs, cette stratégie est réalisable à moins que <strong>la capacité de coloscopie</strong> soit limitée. En effet, les TIF positifs sont plus élevés chez les personnes âgées. Retrouvez tous les détails dans <a href="https://www.gastrojournal.org/article/S0016-5085(24)04919-9/fulltext" target="_blank" rel="noopener">Gastroenterology</a>.