Même si, selon la tradition, l'événement est toujours qualifié d'heureux, la période qui suit la naissance est rarement une sinécure, tout particulièrement la première année, au cours de laquelle la maman court en particulier le risque de dépression post-natale et le cas échéant, de suicide. Il importe de rappeler que les idées suicidaires sont fréquentes au cours du post-partum et que<strong> les suicides constituent une cause majeure de décès</strong> pendant cette période. Une équipe américaine apporte des éléments précieux concernant l'impact de la <a href="https://medipodcast.eu/fr/thema-fr-2/la-sante-mentale/">santé mentale</a> de la femme enceinte, et plus particulièrement de <strong>l'anxiété, de la dépression et des idées morbides</strong> présentes en prénatal. Les <a href="https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/10615806.2024.2333377" target="_blank" rel="noopener">résultats</a> émanent d'une étude longitudinale au cours de laquelle les femmes ont été évaluées pendant leur grossesse puis 6 à 8 semaines après leur accouchement. Ils indiquent que les trois items évalués sont positivement associés avec les idées suicidaires post-partum, mais que seules les manifestations cliniques d'anxiété sont prédictives d'idées suicidaires en post-partum. Risque augmenté en moyenne de 18% (éventail 13 à 25%)