Une récente étude européenne a mis en lumière l’impact, dans le grand public, de la dermatite atopique communément appelée eczéma et a montré que l’analyse des recherches effectuées via internet sur le sujet était une précieuse source d’identification des préoccupations des personnes concernées. .
Une occasion pour nous de vous signaler un travail californien qui a utilisé les données de l’UK Biobank pour faire le point sur les relations entre consommation de sel et dermatite atopique.
Selon les données publiées dans JAMA Dermatology, pour les personnes ayant une excrétion urinaire de sodium sur 24 heures d’au moins 2,1 grammes, toute augmentation d’un gramme s’accompagne d’une augmentation du risque de dermatite atopique et de dermatite atopique active. A signaler également que la gravité de la dermatite atopique était d’autant plus élevée que l’excrétion sodée urinaire était plus forte.
De là à en déduire que réduire la consommation de sel pourrait s’avérer une stratégie utile, il n’y a qu’un pas d’autant plus facilement franchi qu’il existe des études fondamentales et translationnelles montrant que le sodium est stocké dans la peau et est associé aux caractéristiques d’activation immunitaire de la dermatite atopique.
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