D'abord vérifier que le traitement est bien adapté à la situation, que rien ne vient contrarier son efficacité et qu'il est correctement suivi. Et si tout cela paraît en ordre, alors envisager d'autres facteurs et notamment rechercher un <b>hypercortisolisme endogène</b>. Dans le cadre d'une étude multicentrique prospective observationnelle ayant concerné 1057 sujets ayant un diabète de type 2 dont l'HbA1c se situait entre 7,5 et 11,5% (moyenne 8,8 ± 1%) en dépit d'un traitement comportant au moins deux hypoglycémiants, une équipe américaine rapporte dans <b>Diabetes Care</b> la persistance d'une sécrétion de cortisol > 1,8 µg/dl après <b>test de suppression à la dexaméthasone</b> 1 mg chez près d'un quart des sujets testés (23,8%). Cette prévalence atteint même 33% et plus chez les sujets ayant une pathologie cardiaque ou une hypertension difficile à contrôler (3 antihypertenseurs ou plus). A noter que l'obésité (signe clinique classique de l'hypercortisolisme) ne ressort pas comme facteur de risque (c'est en réalité un IMC bas qui est associé à un risque accru), ce qui implique que la suspicion ne peut reposer uniquement sur l'apparence clinique des patients. Des <b>anomalies surrénaliennes</b> ont été identifiées en imagerie chez 34,7% des participants avec hypercortisolisme confirmé. D'autres détails dans l'<a href="https://doi.org/10.2337/dc24-2841" target="_blank" rel="noopener">article en accès libre</a>.