Les personnes atteintes de <a href="https://medipodcast.eu/fr/thema-fr-2/le-diabete/">DT2</a> ont un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral, d’infarctus et de décès prématuré dû à l’athérosclérose, les mécanismes sous-jacents restant toutefois mal cernés. Pour tenter d'y voir plus clair, une équipe suédoise a effectué des <b>analyses détaillées de plaques</b> d'athérosclérose provenant de 219 personnes dont 72 atteintes de DT2. Les résultats publiés dans <a href="https://www.nature.com/articles/s41467-024-50753-8" target="_blank" rel="noopener">Nature Communications</a> établissent que les plaques des personnes ayant un DT2 ont des <b>niveaux inférieurs de tissu conjonctif protecteur</b> par rapport aux plaques des personnes sans DT2. Les chercheurs montrent que l'hyperglycémie est associée à une capacité réduite à former du tissu conjonctif protecteur dans les plaques et que cela serait en rapport avec un manque d'un <b>facteur de croissance spécifique appelé TGF-ß2.</b> En attendant que ces données débouchent sur de nouvelles approches thérapeutiques ciblant des mécanismes moléculaires spécifiques de l'athérosclérose (médicaments augmentant la quantité de protéines protectrices dans les plaques et/ou stabilisant les plaques), la leçon à tirer de ces travaux est qu'il faut <b>contrôler le mieux possible</b> tous les éléments susceptibles d'augmenter le risque cardiovasculaire (glycémie, hypercholestérolémie, hypertension artérielle).