<p style="font-weight: 400;">Chez la plupart des patients atteints de diabète de type 2, il arrive un moment où la metformine seule ne permet plus un contrôle glycémique adéquat.</p> <p style="font-weight: 400;">Une analyse rétrospective de quelque 82.000 patients chez qui un deuxième antidiabétique a été prescrit apporte des <strong>éléments préoccupants</strong>.</p> <p style="font-weight: 400;">Elle montre en effet qu'à 1 an de distance de la prescription de ce deuxième antidiabétique, le traitement avait été modifié.</p> <p style="font-weight: 400;">Il pouvait s'agir soit d'une intensification par ajout d'un troisième agent ou d'un passage à une autre classe thérapeutique, deux situations probablement effectuées sous contrôle médical, soit d'un <strong>arrêt de prise du médicament</strong> probablement décidé par le patient lui-même.</p> <p style="font-weight: 400;">Cette dernière situation concernait en moyenne <strong>38% des patients analysés</strong> et la classe thérapeutique la plus concernée était celle des agonistes du récepteur GLP-1 (<strong>50% d'abandon</strong>).</p> <p style="font-weight: 400;">Compte tenu de la nature de <a href="https://www.ajmc.com/view/treatment-modification-after-initiating-second-line-medication-for-type-2-diabetes" target="_blank" rel="noopener">l'analyse</a>, il n'est pas possible de déterminer les raisons de l'abandon, mais les <strong>effets secondaires gastro-intestinaux</strong> des agonistes du récepteur GLP-1 pourraient, au moins en partie, expliquer le taux élevé d'abandons.</p>