A partir de données issues de la population, une équipe canadienne a constitué deux cohortes de personnes ayant un <a href="https://medipodcast.eu/fr/thema-fr-2/le-diabete/" target="_blank" rel="noopener">diabète de type 2</a> chez qui les deux nouvelles classes d'antidiabétiques avaient été prescrites simultanément (<b>GLP-1a</b> pour agonistes des récepteurs du glucose like peptide de type 1 et <b>SGLT-2i</b> pour inhibiteurs du cotransporteur sodium glucose de type 2). L'objectif était d'évaluer l'<b>impact cardiovasculaire et rénal </b>de l'association par rapport à la prise d'un seul composant. Au total près de 6.700 personnes recevaient initialement un GLP-1a et un SGLT-2I a été ajouté et près de 9000 recevaient initialement un SGLT-2I et un GLP-1a a été ajouté. Chaque <b>double utilisateur</b> a été apparié à des personnes ne recevant que le composant initial. Par rapport aux GLP-1a seuls, la bithérapie s'assortit d'une réduction de 30% du risque d'<b>événements cardiovasculaires majeurs </b>(7 vs 10,3 pour 1000 personnes-année) et d'un risque d'événements rénaux graves réduit de 57% (2 vs 4,6 pour 1000 personnes-année) Par rapport aux SGLT-2i seuls, la bithérapie s'assortit d'une réduction de 29% du risque d'événements cardiovasculaires majeurs (7,6 vs 10,7 pour 1000 personnes-année). La réduction de 33% du risque d'<b>événements rénaux graves </b>(1,4 vs 2 pour 1000 personnes-année) n'est en revanche pas significative, l'unité étant incluse dans l'intervalle de confiance 95% (risque relatif de 0,32 à 1,41). Les investigateurs plaident pour une réplication de leurs résultats et la mise en œuvre d'essais randomisés. Tous les détails dans l'<a href="https://www.bmj.com/content/385/bmj-2023-078242" target="_blank" rel="noopener">article en accès libre et gratuit</a>.