<p style="font-weight: 400;">Alors que le congrès annuel de <strong>l'European Association for the Study of Diabetes</strong> battait son plein (Hambourg 2-6 octobre 2023 et on-line), le <strong>JAMA network Open</strong> a mis en ligne le 3 octobre un article qui aurait tout autant mérité de paraître le 10 octobre à l'occasion de la <strong><a href="https://www.who.int/fr/campaigns/world-mental-health-day/2023" target="_blank" rel="noopener">journée mondiale de la santé mentale</a></strong>.</p> <p style="font-weight: 400;">Il s'agit d'un travail mené par <strong>l'Institut Karolinska de Suède</strong> qui s'est intéressé à l'évolution de la délivrance de médicaments psychotropes chez <strong>13.200 enfants et adolescents</strong> atteints de diabète de type 1 (DT1).</p> <p style="font-weight: 400;">Sur la période considérée (2006 à 2019) le pourcentage de sujets ayant un <strong>DT1</strong> et avec prescription de <strong>psychotropes</strong> est passé de <strong>0,85 à 3,84%</strong> chez les <strong>enfants</strong> (jusque 11 ans) et de <strong>2,72 à 13,54%</strong> chez les <strong>adolescents</strong> (12-17 ans). Cette augmentation est plus importante que celle constatée chez les quelque <strong>3,7 millions</strong> de sujets du même âge n'ayant pas de <strong>DT1</strong> : <strong>0,66 à 2,29%</strong> chez les <strong>enfants</strong> et <strong>1,77 à 10,29%</strong> chez les <strong>adolescents</strong>.</p> <p style="font-weight: 400;"><strong>Hypnotiques</strong>, <strong>psychostimulants</strong> (pour déficit de l'attention/hyperactivité), <strong>anxiolytiques</strong> et <strong>antidépresseurs</strong> (inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine) étaient les médicaments les plus couramment délivrés, et <strong>tous affichaient des tendances à la hausse</strong>.</p> <p style="font-weight: 400;">Tous les détails dans <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2809991" target="_blank" rel="noopener">l'article en accès libre et gratuit</a>.</p> <p style="font-weight: 400;">Comme l'écrivent les investigateurs "<em>Compte tenu du débat en cours sur les traitements psychopharmacologiques dans cette population, ces augmentations nécessitent un suivi attentif et des études bénéfices-risques approfondies pour mieux évaluer l'efficience de ces médicaments et améliorer la prise en charge du diabète pédiatrique</em>".</p> <p style="font-weight: 400;">Dont acte.</p>