<span style="font-weight: 400;">Les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) modifient souvent leur régime alimentaire en vue de gérer au mieux leur maladie et ses conséquences. Cette attitude pour louable qu'elle soit peut conduire à des restrictions excessives pouvant avoir des conséquences indésirables et dommageables. </span> <span style="font-weight: 400;">Une équipe américaine a présenté des données concernant la prévalence de ce que le DSM-5 appelle ARFID (avoidant/restrictive food intake disorder), un trouble de l'apport alimentaire par restriction/évitement qui semble affecter de façon disproportionnée les patients atteints de MICI.</span> <span style="font-weight: 400;">Basé sur les réponses de 258 patients suivis dans des centres tertiaires, 17% répondaient aux critères d'un ARFID. La positivité était plus grande en cas de maladie de Crohn qu'en cas de rectocolite hémorragique (23% vs 11%) et dans les deux cas lorsque la maladie était active (25 vs 12% en cas de quiescience). Des résultats qui plaident en faveur d'un dépistage actif et d'une éducation et d'un accompagnement des patients. </span> <i><span style="font-weight: 400;">D'après Kajali Mishra et al. Présentation 1138, DDW 2023, Chicago 6-9 mai </span></i>