Une équipe de l’Université d’Arizona attire l'attention sur une anomalie qui se traduit par une perte de chance pour les adultes souffrant de douleurs chroniques. Les travaux de ces chercheurs montrent que les <b>personnes souffrant de</b> <b>douleurs chroniques</b> sont plus susceptibles de présenter des manifestations d’anxiété et de dépression et qu’elles sont par rapport aux personnes sans douleur chronique, moins souvent prises en charge de façon adéquate sur ce plan. Selon des données précédemment publiées dans <a href="https://journals.lww.com/pain/fulltext/2024/03000/co_occurrence_of_chronic_pain_and.18.aspx" target="_blank" rel="noopener">Pain</a>, pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, la probabilité d'une non prise en charge des <b>manifestations d'anxiété ou de dépression</b> est environ 5 fois plus élevée que pour les personnes sans douleur chronique. Les <a href="https://journals.lww.com/pain/fulltext/9900/the_unmet_mental_health_needs_of_u_s__adults.671.aspx" target="_blank" rel="noopener">nouvelles données</a> générées par cette équipe indiquent que les personnes souffrant de douleur chronique constituent la catégorie d'individus ayant les <b>taux les plus élevés d'anxiété et de dépression persistants</b>. Une situation qui, à l'évidence, retentit de façon délétère sur les résultats des traitements. A propos de douleurs chroniques rappelons que le groupe de recherche Pain in Motion de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) met gratuitement à disposition de <a href="https://paininmotion.be/education/tools-for-clinical-practice" target="_blank" rel="noopener">nombreux outils</a> visant une <b>approche holistique</b> de la douleur chronique et une amélioration du bien-être des patients.