Dans le cadre d'une revue systématique de la littérature avec méta-analyse publiée dans eBiomedicine (émanation de The Lancet Discovery Science) qui fait le point sur les rapports entre les interventions visant à améliorer la santé mentale et le terrain inflammatoire des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). L' équipe du King's College de Londres à l'origine de ce travail arrive à la conclusion que les interventions visant à améliorer l'humeur des <b>patients atteints de MICI</b> vont de pair avec une diminution du niveau des biomarqueurs inflammatoires de ces maladies. Ce résultat a été obtenu à partir de l'analyse de <b>28 essais randomisés contrôlés</b> regroupant les données de plus de 1.700 patients. L'amélioration des biomarqueurs étudiés (protéine C réactive et calprotectine fécale) est de 18% en moyenne. Les interventions obtenant <b>les meilleurs résultats </b>en termes d'amélioration de l'humeur (de façon plus globale une meilleure santé mentale) sont celles qui réduisent le plus les niveaux des biomarqueurs. En clair on ferait d'une pierre deux coups, améliorer la santé mentale des patients et mieux maîtriser l'inflammation digestive. Tous les détails <a href="https://doi.org/10.1016/j.ebiom.2023.104910" target="_blank" rel="noopener">en accès libre et gratuit</a>.