L’essai ouvert randomisé PRE-EMPT a comparé l’aptitude d’un progestatif à action prolongée (PAP) et d’une pilule contraceptive orale combinée (PCOC) à prévenir la récidive des douleurs liées à l’endométriose chez 405 femmes en âge de procréer subissant une chirurgie conservatrice de l’endométriose dans 34 hôpitaux britanniques.
A 3 ans, il n’y avait pas de différence significative en termes de scores de douleur (critère principal) entre les femmes recevant un PAP (acétate de médroxyprogestérone retard ou système intra-utérin libérant du lévonorgestrel ; n = 205) et celles recevant la PCOC (formulation contenant 30 μg d’éthinylestradiol et 150 μg de lévonorgestrel ; n = 200). La diminution moyenne était d’environ 40% par rapport au score pré-opératoire.
A noter cependant un moindre recours à de nouvelles interventions ou des traitements de deuxième intention chez les femmes du bras PAP (risque relatif 0,67).
Tous les détails dans l’article du British Medical Journal en accès libre et gratuit.