Une équipe australienne rapporte dans Human Reproduction les performances d’un test sanguin pour aider au diagnostic d’endométriose.
Les chercheurs ont identifié et validé un groupement de 10 biomarqueurs protéiques plasmatiques qui s’est révélé capable de distinguer les femmes porteuses d’endométriose des femmes présentant des symptômes évocateurs mais sans endométriose (confirmation du statut par laparoscopie dans les deux cas).
La distinction se fait avec un degré remarquable de certitude (AUC 0,997) pour les femmes ayant une endométriose sévère (stade IV) et un peu moindre (AUC ≥ 0,85) pour les femmes ayant une endométriose moins sévère (stade I à III).
Tous les détails dans l’article téléchargeable en accès libre et gratuit
PS: Au cas où vous douteriez de l’importance potentielle de cette découverte, nous vous conseillons fortement de (re)lire le communiqué de presse du KCE consacré à la prise en charge de l’endométriose en Belgique.