<p style="font-weight: 400;">Pourquoi de nouveau ? Parce que nous avons déjà mis à mal le classique "<a href="https://medipodcast.eu/fr/article-fr/une-excuse-en-moins/" target="_blank" rel="noopener">pas le temps nécessaire</a>".</p> <p style="font-weight: 400;">Cette fois nous coupons l'herbe sous le pied de ceux qui avancent que de toute façon, leur risque est génétiquement déterminé. En effet, <strong>une large étude épidémiologique</strong> s'est penchée sur <strong>les bénéfices</strong> à attendre sur le <strong>plan coronarien</strong> du remplacement du temps sédentaire par un temps équivalent d'<strong>activité physique</strong>.</p> <p style="font-weight: 400;">L'analyse a concerné <strong>77.500 sujets</strong> britanniques de race blanche dont le risque génétique individuel de maladie coronaire avait été déterminé à partir d'un score basé sur la présence ou l'absence de quelque <strong>300 variants</strong>. Les périodes de sédentarité et d'activité physique ont été quantifiées grâce aux données issues d'actimètres de poignet.</p> <p style="font-weight: 400;">Ce travail montre que le remplacement du temps sédentaire, comme rester assis, par une quantité équivalente de temps d'activité physique est associé à <strong>un risque plus faible de maladie coronaire</strong>, quelle que soit la prédisposition génétique à la maladie.</p> <p style="font-weight: 400;">Cerise sur le gâteau, ce sont justement les personnes dont le risque génétique de maladie coronarienne est le plus élevé qui sont les mieux loties. Leur risque absolu de développer la maladie est <strong>significativement plus réduit</strong> que celui des personnes ayant un risque génétique plus faible.</p> <p style="font-weight: 400;">Tous les détails dans l'<a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/joim.13715" target="_blank" rel="noopener">article en accès libre et gratuit</a>.</p>