En matière de santé mentale il est plus que temps de sortir du strict cadre biomédical, lequel est uniquement centré sur l’individu et la maladie.
La santé mentale ne doit pas être considérée comme l’absence de maladie mentale. La santé mentale (à titre personnel, je pense que l’on aurait sans doute intérêt à remplacer cette dénomination par le bien-être existentiel) est la résultante d’un large éventail de conditions reflétant l’état de nos sociétés (éducation, emploi, logement, (in)égalités des chances, stigmatisation, sectarisme…) et les problèmes qui nous préoccupent (économie, justice, couverture sociale, climat, pollution, environnement…).
Tout cela est en quelque sorte le reflet indirect de notre aptitude à vivre heureux ensemble.
Bâtir des sociétés plus justes et plus inclusives contribuera à contenir les problèmes actuels de santé mentale et au fil du temps à les résorber et les prévenir. Les décideurs politiques ont le pouvoir, l’opportunité, le cadre (l’Union Européenne) et, espérons-le, auront la volonté de façonner des sociétés où règne la santé mentale et où chaque individu peut accéder aux opportunités ou au soutien dont il a besoin pour vivre une existence épanouie.
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