Une équipe canadienne a enrôlé 11 cyclistes amateurs chevronnés de la région de Québec pour une <a href="https://www.physiology.org/detail/news/2024/09/18/endurance-exercise-without-weight-loss-may-reduce-body-fat" target="_blank" rel="noopener">expérience assez inhabituelle</a>. Ces hommes âgés de 50 à 66 ans devaient parcourir plus de 1.000 km en l'espace d'une semaine et, pendant ce temps, <b>manger suffisamment pour ne pas perdre de poids.</b> L'objectif était d'évaluer si l'activité physique pouvait, indépendamment de la perte de poids, induire les modifications métaboliques habituellement associées à une meilleure santé vasculaire. Mission accomplie pour le <b>premier objectif</b>, à la fin de la semaine les cyclistes avaient parcouru 1.144 km et perdu moins de 1% de leur poids de départ (–0,8 kg) Victoire également pour l'<b>objectif numéro deux </b>puisque, à l'issue des 7 jours de vélo intense, il y avait par rapport au départ des modifications radicales du tour de taille (– 3,2 cm), de la masse grasse totale (– 9,2 %), du volume de graisse viscérale (– 14,6 %), du taux de cholestérol total (– 21,5 %), de non-HDL cholestérol (– 34,6%) et de triglycérides (– 38,8 %). Autant de modifications qui participent à la <b>préservation de la santé cardiovasculaire</b>. Au vu <a href="https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/ajpendo.00098.2024" target="_blank" rel="noopener">des résultats</a>, les expérimentateurs avancent que le corps humain répond beaucoup plus facilement à des activités physiques accrues qu’à un régime et concluent que la prévention de l'obésité et des maladies cardiovasculaires devrait reposer davantage sur l’activité physique que sur la perte de poids, ne serait-ce qu'en raison de la <b>diminution de la graisse viscérale</b> observée. "<i>Notre protocole d’exercice ne peut évidemment pas être appliqué à très grande échelle, mais il prouve que les humains sont plus faits pour être physiquement actifs que pour manger le moins possible</i>".