Même si cela peut choquer la réponse est non. Une étude menée au Japon met en évidence des <b>discordances significatives entre les évaluations subjectives et objectives</b> du sommeil. Ce travail, publié dans <a href="https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2412895121" target="_blank" rel="noopener">Proceedings of the National Academy of Sciences</a>, a concerné 421 sujets (1.465 nuits évaluées) et révèle <ul> <li>d'une part, que les deux tiers des personnes qui disaient avoir un <b>sommeil de mauvaise qualité</b> ne présentaient aucune manifestation objective de problèmes de sommeil.</li> <li>d'autre part, que 45 % des personnes qui considéraient avoir un <b>sommeil adéquat</b> étaient objectivement en manque de sommeil.</li> </ul> Deux constatations qui doivent rendre très prudent en matière de crédit à apporter aux dires des sujets (à moins évidemment de considérer que les japonais sont des menteurs) et devraient inciter à recourir plus souvent à des <b>mesures objectives</b> du type enregistrement à domicile d'EEG de sommeil.