Une analyse des données de trois vagues successives de l’enquête américaine NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey) met en évidence un lien entre certaines anomalies de fonction thyroïdienne et l’apport nutritionnel de vitamine E.
Globalement la prévalence d’hypothyroïdie (infra-clinique ou patente) est d’autant plus faible que le niveau d’apport nutritionnel de vitamine E est plus élevé.
Une analyse complémentaire indique que cette corrélation concerne tout particulièrement les hommes.
Les autres anomalies de fonction et la présence d’anticorps anti-thyroïdiens ne sont pas corrélées à l’apport nutritionnel de vitamine D.
Des résultats qui devraient inciter à étudier l’impact éventuel d’une supplémentation en vitamine D pour amoindrir notamment le risque d’hypothyroïdie infra-clinique.