L’analyse des données CT-scans initiales puis après 6 ans de suivi de 1.197 personnes âgées de 50 ans et plus incluses dans les cohortes de l’étude Framingham Heart Study a mis en évidence une association (ce qui n'est pas synonyme de causalité) entre existence de fractures vertébrales (en particulier sévères) et <b>manifestations de dégénérescence vertébrale</b> (diminution de la hauteur des disques intervertébraux et arthrose des apophyses articulaires). L'article paru dans le <b>Journal of Bone and Mineral Research</b> est en accès libre et gratuit et vous permettra de vous forger votre propre opinion sur la solidité de l'<a href="https://academic.oup.com/jbmr/article/39/12/1744/7825427" target="_blank" rel="noopener">analyse</a> qu'il convient dans un premier temps de confirmer dans d'autres travaux. Cela étant dit, dans la mesure où les <b>fractures vertébrales</b> et les manifestations de dégénérescence vertébrale contribuent toutes les deux aux douleurs dorso-lombaires et au handicap qui en découle, on est effectivement en droit de se demander si éviter les fractures ne permettrait pas de limiter les dégâts. A ce propos sachez qu'une étude récente parue dans <a href="https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2407031" target="_blank" rel="noopener">The New England Journal of Medicine</a> suggère que des doses très espacées d'un bisphosphonate pourraient contribuer à réduire le risque de fracture vertébrale chez les femmes nouvellement ménopausées sans ostéoporose en densitométrie. A suivre…