Pour y parvenir, les individus responsables prennent soin de modérer leur prise d'aliments tout au long du repas, mais bizarrement, même les plus gloutons parviennent toujours à trouver encore une petite place pour le dessert. Une équipe s'est penchée sur ce paradoxe et rapporte dans <a href="https://www.science.org/doi/10.1126/science.adp1510" target="_blank" rel="noopener">Science</a> que tout cela résulte de la nature un peu Janus des neurones hypothalamiques POMC. Ces neurones sont d'importants <b>régulateurs de la satiété </b>via la libération de substances limitant notre désir de nourriture, mais qui, dans un même temps et par un mécanisme différent (libération de ß-endorphines) renforcent notre<b> appétit pour le sucre</b>. Des preuves de ce double impact ont été mises en évidence chez des<b> souris</b> avec une possibilité de moduler cet effet appétence en bloquant l'activité de ces neurones. Les expérimentateurs ont retrouvé des circuits neuronaux similaires dans des <b>échantillons de tissu cérébral humain</b> et ils ont de plus montré que la consommation de sucre engendrait chez des <b>volontaires sains</b> des modifications d'activité cérébrale dans les mêmes régions que chez les souris, ce qui laisse supposer que ce phénomène existe également chez l'homme et pourrait constituer une <b>cible thérapeutique</b> prometteuse. A suivre.