<h3><i>Il y a d'un côté les faits</i></h3> <ul> <li>Il est recommandé d'associer de la colchicine lors de l'initiation d'un traitement par hypo-uricémiant pour minimiser le <b>risque de crise</b>.</li> <li>Les crises de goutte s'accompagnent d'une augmentation temporaire du <b>risque d'événements cardiovasculaires</b>.</li> <li>Le bénéfice de la colchicine pour diminuer le risque d'événements cardiovasculaires <b>en cas d'atteinte coronaire</b> reste controversé.</li> </ul> <h3><i>De l'autre il y a la pratique</i></h3> Dans une étude rétrospective anglaise concernant près de 100.000 goutteux débutant un traitement par hypo-uricémiant, une <b>co-prescription préventive</b> de colchicine n'a été constatée que chez <b>16%</b>. Dommage, car l'analyse montre également une survenue significativement moindre d'<b>événements cardiovasculaires </b>chez les patients ayant reçu de la <b>colchicine en prévention</b>. Tous les détails dans l'<a href="https://www.thelancet.com/journals/lanrhe/article/PIIS2665-9913(24)00248-0/fulltext" target="_blank" rel="noopener">article en accès libre</a> publié par <b>The Lancet Rheumatology</b>