Les recommandations en matière d’activités physiques ont comme effet secondaire fréquent de décourager ceux qui ne parviennent pas à atteindre les classiques 10.000 pas par jour ou les 2h30 d’exercices hebdomadaires. Cela est extrêmement dommage car la réalité est que même si ces seuils ne sont pas atteints, tout ce qui concourt à diminuer le temps de sédentarité contribue à diminuer le risque cardiométabolique.
Cela est démontré de façon indiscutable dans un travail mené sur 871 sujets non institutionnalisés, âgés de 65 à 79 ans, recrutés dans 4 pays d’Europe.
Un schéma valant mieux qu’un long discours, jetez donc un coup d’œil sur l’abstract graphique du travail publié dans The Journal of Nutrition, Health and Aging.
Vous y constaterez que certes les meilleurs résultats sont relevés chez ceux qui sont les plus actifs, mais que même chez les moins actifs, toute diminution du temps sédentaire s’accompagne d’un bonus.