Le simple fait d’être une femme est un facteur de risque important d’infections urinaires et elles ont d’autant plus tendance à se répéter que s’y ajoutent des antécédents familiaux défavorables, une activité sexuelle fréquente et/ou avec des partenaires multiples, les douches vaginales, l’utilisation d’un diaphragme ou de spermicides comme méthode contraceptive, les changements anatomiques ou hormonaux induits par la ménopause et de façon plus générale l’avancée en âge et son cortège de pathologies.
Chez l’homme l’hypertrophie bénigne de la prostate est le facteur de risque essentiel d’infections urinaires et pour les deux sexes, il convient également de mentionner comme facteur de risque l’usage inconsidéré de l’antbiothérapie qui perturbe l’équilibre de la flore microbienne, favorise l’installation d’antibiorésistance et rend d’autant plus difficile le traitement optimal des infections (persistance bactérienne).
Ces facteurs n’expliquent cependant pas tout et une enquête menée en Roumanie pointe du doigt le rôle de trois autres facteurs ayant, tant chez l’homme que la femme, une influence sur le risque d’infections urinaires et leur répétition. Il s’agit de l’obésité, d’une alimentation restreinte en fruits et légumes et de la sédentarité.
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