Certaines femmes faisant des <a href="https://medipodcast.eu/fr/article-fr/infections-urinaires-a-repetition/">infections urinaires à répétition</a> continuent à souffrir de symptômes alors que le traitement antibiotique a été efficace (urines stériles) La comparaison de biopsies vésicales prélevées auprès de ces femmes et de biopsies provenant de femmes sans infection urinaire ainsi que des travaux menés sur des souris ont fait apparaître des différences et ont fourni des éléments qui pourraient bien être la <b>clef de l'énigme</b> et pourraient déboucher sur une solution thérapeutique. Pour faire simple, lors de chaque épisode d'infection urinaire, les cellules épithéliales chargées de bactéries sont éliminées mais cela va de pair une destruction importante des tissus avoisinants et notamment des terminaisons nerveuses sensorielles. Cela déclenche un programme de <b>réparation rapide des tissus endommagés</b> qui est régi par les mastocytes, cellules immunitaires notamment chargées de combattre les infections et les allergies. Lors du processus de réparation, ces mastocytes libèrent diverses substances dont un facteur de croissance nerveuse, ce qui entraîne une <b>prolifération excessive</b> et une <strong>h</strong><strong>yperactivation</strong> des terminaisons sensorielles expliquant la sensation persistante de douleur et la fréquence des envies. Les investigateurs sont parvenus à <b>faire disparaître ces symptômes</b> chez des souris qui avaient été traitées par des molécules supprimant la production du facteur de croissance nerveuse généré par les mastocytes. Pour des explications plus scientifiquement précises vous pouvez consulter l'article paru dans <a href="https://www.science.org/doi/10.1126/sciimmunol.adi5578" target="_blank" rel="noopener">Science Immunology</a>.