Des travaux menés sur des prélèvements cellulaires fournissent une explication plausible au surcroît d’événements cardiovasculaires (infarctus, AVC) observés chez environ 10% des patients ayant reçu des inhibiteurs de points de contrôle immunitaires dans le cadre de la stratégie mise en place pour traiter leur cancer.
Les résultats rapportés dans Nature Cardiovascular Research, pointent du doigt une interaction de ces agents thérapeutiques avec des points de contrôle retrouvés en surface de cellules immunitaires artérielles.
Pour faire simple, l’inhibition de ces points de contrôles libérerait localement les réactions immunitaires, favoriserait l’inflammation et augmenterait le risque d’événements.
Outre la satisfaction d’apporter une explication à un phénomène jusqu’ici non élucidé, ces travaux ouvrent la voie à d’autres recherches destinées à minimiser voire annihiler ce risque.
Pour en savoir plus vous pouvez consulter l’article en accès libre et gratuit ou vous référer au communiqué de presse académique, dont le contenu, sans doute plus accessible, met ces travaux en perspective.
Bonne lecture
