Année après année, la journée mondiale contre l'hypertension (17 mai) attire l'attention sur cette pathologie qui a été qualifiée de "tueur silencieux". Pour l'occasion soulignons deux travaux pouvant contribuer à un meilleur contrôle. Une analyse secondaire préspécifiée de 219 patients souffrant d'hypertension non contrôlée inclus dans l'essai clinique randomisé ADAMPA mené en Espagne montre qu'une intervention combinant une <strong>auto-surveillance tensionnelle</strong> à domicile et une <strong>auto-titration médicamenteuse</strong> selon un programme prédéfini aboutit à un <strong>meilleur contrôle tensionnel</strong> que le suivi classique. Dans le cadre d'un suivi médian de 24 mois, il est rapporté dans le groupe autogestion (n=111) une réduction statistiquement significative de la systolique (∆ moyen ajustée, −3,4 mm Hg) et de la diastolique (∆ moyen ajusté −2,5 mm Hg) sans augmentation de l'utilisation des ressources de santé ni d'événements indésirables par rapport aux soins habituels. Pour <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2818560" target="_blank" rel="noopener">plus de détails</a> Une étude interventionnelle d'une durée de 6 mois menée chez 283 sujets âgés (60 à 89 ans, moyenne 69 ± 6 ans), obèses (IMC moyen 35 ± 5 ) et dont 52% souffraient d'hypertension montre que <strong>réduire le temps de sédentarité</strong> (temps passé assis) permet de<strong> diminuer le niveau de pression systolique</strong>. Dans le groupe intervention, à 6 mois le temps passé assis était réduit d'un peu plus de 30 minutes par jour par rapport au groupe contrôle et cela allait de pair avec une baisse supplémentaire de la systolique de 3,5 mm Hg. En clair, insister sur la réduction du temps passé en position assise pourrait bien être une approche pratique facile à mettre en œuvre pour promouvoir la santé cardiométabolique des aînés. Pour <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2816825" target="_blank" rel="noopener">plus de détails</a>