Lorsqu'il est question de pollution aérienne, les fumées des moteurs en particulier diesel, les émanations des cuisinières à gaz, barbecues et autres feux de bois, ainsi que les particules relarguées par les plaquettes de frein viennent à l'esprit en premier lieu, mais… <h2>Mais qu'en est-il de la <b>pollution intérieure</b> ?</h2> Un travail publié dans <b>Environmental Science & Technology Letters</b> attire l'attention sur les risques de l'exposition aux blocs de cire parfumée (parfois appelées bougies sans flamme) que l'on fait fondre via une source indirecte de chaleur. Anecdotique ? Pas si sûr puisque l'étude révèle que les terpènes libérés par les cires parfumées réagissent avec l’ozone atmosphérique intérieur et initient la <b>formation de nouvelles particules de toute petite taille</b>, ce qui résulte en des concentrations de nanoparticules dans l'air ambiant intérieur, comparables à celles émises par les bougies parfumées à combustion, les cuisinières à gaz et même les <b>moteurs diesel. </b>Plus de détails dans l'<a href="https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.estlett.4c00986" target="_blank" rel="noopener">article en accès libre</a> et une intéressante mise en perspective dans le <a href="https://www.sciencealert.com/your-scented-wax-melts-can-pollute-indoor-air-as-much-as-a-diesel-engine" target="_blank" rel="noopener">communiqué de presse</a>.