Une petite étude monocentrique espagnole montre que les patients atteints de BPCO qui entreprennent une réhabilitation pulmonaire bénéficient d'une diminution de la gêne occasionnée par leur dyspnée et en plus, d'une amélioration significative de leur <b>profil de risque cardiovasculaire</b>. Ainsi, les participants qui avaient gagné au moins 10 mètres au test de marche de 6 minutes à l'issue des 8 semaines de réhabilitation, avaient un meilleur <b>bilan glycémique et lipidique</b> et amélioraient leur taux de <b>filtration glomérulaire</b>. Cette étude montre également que les sujets qui bénéficient le plus de la réhabilitation sur le plan cardiovasculaire sont les "<b>exacerbateurs</b>" (phénotype déjà intrinsèquement associé à un risque cardiovasculaire plus élevé, notamment en raison de la prévalence élevée de diabète). Les résultats sont publiés dans le numéro d'octobre de <a href="https://www.resmedjournal.com/article/S0954-6111(24)00215-4/abstract" target="_blank" rel="noopener"><b>Respiratory Medicine.</b></a>