La santé dans l’assiette est un titre de rubrique que nous avons choisi pour regrouper des articles dont l’objectif est d’illustrer la relation existante ou susceptible d’exister entre notre alimentation et notre santé.
Glané pour vous lors du congrès NIUTRITION 2024 (Chicago 29 juin – 2 juillet)
- Une étude confirmant que les nutriments ultra-transformés ont un impact négatif sur la santé et la longévité.
Les résultats sont basés sur le suivi médian de 23 ans de plus de 540.000 américains adultes âgés initialement de 50 à 71 ans.
Ils indiquent que ceux qui consomment le plus (90ème percentile) de viandes ultra-transformées et de boissons avec sucre ajouté ont un surcroit de mortalité toutes causes (+10%) par rapport à ceux qui en consomment le moins (10ème percentile).
L’association la plus forte concerne la mortalité cardiovasculaire et liée au diabète. Il n’y a en revanche pas d’association pour la mortalité en rapport avec les cancers. - Un travail montrant qu’éviter les aliments (ultra-)transformés est certes une bonne chose, mais que cela ne signifie pas, ipso facto, que l’on a une alimentation saine.
Dans le cadre d’une expérimentation que l’on pourrait qualifier de machiavélique, les investigateurs montrent que le niveau d’aliments (ultra-)transformés dans l’alimentation n’est absolument pas le garant d’une alimentation plus saine. En clair on peut parfaitement mal manger en se nourrissant d’aliments considérés comme plus sains !
Savourez donc le titre du travail “Unprocessed, but SAD: A Standard American Diet Made With Less-Processed Foods Is Still a Standard American Diet” avant de vous délecter de l’abstract. - Une analyse montrant que ce que l’on mange à quarante ans pourrait bien avoir une influence sur votre qualité de vie à 70 ans.
En clair cette recherche, basée sur les données de plus de 100.000 personnes suivies pendant 30 ans, a révélé que les personnes qui, à partir de la quarantaine, suivaient une alimentation saine (riche en fruits et légumes frais et secs, grains entiers, graisses non saturées et laitages allégés) étaient 43 à 84 % plus susceptibles de bien fonctionner physiquement et mentalement à 70 ans que celles qui ne le faisaient pas. - Une compilation de données britanniques plaidant en faveur d’un régime alimentaire sain (entendez par là riche en aliments d’origine végétale, à haute teneur en antioxydants et riche en graisses mono- et polyinsaturées).
Les investigateurs arrivent à la conclusion que suivre ce type d’alimentation peut favoriser la santé mentale et que plus ce régime est instauré tôt et poursuivi longtemps, meilleures sont les chances de se prémunir de démence et de troubles cognitifs.
Ce résultat serait à mettre sur le compte d’une réduction stress oxydatif et d’une amélioration du flux sanguin vers le cerveau