Divers travaux ont montré que les régimes imitant les effets du jeûne (à base d'aliments rassasiants, mais hypocaloriques) avaient des propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes et une étude "preuve de concept" a indiqué un effet favorable en cas de <a href="https://academic.oup.com/jcem/article/107/8/2167/6576281" target="_blank" rel="noopener">néphropathie diabétique</a>. Appliqué temporairement (5 jours consécutifs par mois pendant 3 mois) un <b>régime de type "pseudo-jeûne"</b> a permis de faire régresser les lésions rénales provoquées chez des rats par un puissant agent néphrotoxique. S'appuyant sur ces résultats favorables, une étude pilote a été menée sur 13 sujets atteints d’une <b>insuffisance rénale de stade 3</b> (débit de filtration glomérulaire de 30 à 59 ml/min/1,73 m²). Les résultats indiquent que cette alternance "pseudo jeûne"/reprise de l'<a href="https://medipodcast.eu/fr/nutrition-et-alimentation/">alimentation</a> habituelle est applicable à l'homme est <b>bien tolérée</b>, qu’elle permet le maintien de la masse maigre et musculaire (un point très important car les sujets atteints d'insuffisance rénale chronique sont à risque de malnutrition) et qu’elle s'assortit d'<b>effets bénéfiques </b>(stabilisation et, dans certains cas, induction d'une amélioration modérée de la fonction rénale pendant au moins 1 an). Tous les détails dans l'article de <a href="https://www.science.org/doi/10.1126/scitranslmed.adl5514" target="_blank" rel="noopener">Science Translational Medicine</a>. Les chercheurs plaident en faveur d'études cliniques randomisées à grande échelle afin de voir si les <b>effets régénérateurs</b> constatés chez les rats s'observent également chez l’homme. A suivre…