A l'occasion de la journée mondiale du rein, les instances professionnelles représentatives des néphrologues des deux régimes linguistiques (GNFB pour Groupement des Néphrologues Francophones de Belgique et NBVN pour Nederlandstalige Belgische Vereniging voor Nefrologie<b>) </b>ont uni leurs voix pour plaider en faveur d'un <b>dépistage de masse de l'insuffisance rénale chronique</b> et ont appelé au remboursement de la recherche d'albumine dans les urines (micro-albuminurie). "<i>Beaucoup de gens sont conscients de l’importance de maintenit un taux de cholestérol dans les normes, mais ne savent pas que la présence d’albumine dans les urines peut être tout aussi délétère qu’un taux de cholestérol trop élevé</i>" souligne Jean-Marc Desmet, néphrologue à l’hôpital Jolimont et président du GNFB. De son côté, Elien Mahieu, chef du service de néphrologie à l’AZ Glorieux et administratrice de la NBVN insiste sur l'i<b>mpact d'une approche proactive précoce </b>"<i>Si l’insuffisance rénale est diagnostiquée à temps, il est dès lors possible d’éluder bon nombre de complications et des décès précoces provoqués par des maladies cardiovasculaires. Cela évite également à de nombreux patients de devoir un jour être dialysés, ou tout au moins de voir reporter de nombreuses années le début de la dialyse</i>». Le communiqué de presse laissant planer un sérieux doute sur l'organisation et le financement d'un programme de dépistage et mentionnant qu'à peine 4% des patients présentant des facteurs de risque d'insuffisance chronique sont dépistés, nous ne saurions trop recommander la mise en œuvre d’un <strong>dépistage ciblé</strong> qui devrait être réalisée annuellement pour les personnes souffrant d’une maladie cardiovasculaire connue, d’hypertension artérielle ou ayant des antécédents familiaux de problèmes rénaux et idéalement tous les 5 ans pour toute personne de plus de 45 ans. A nous de jouer