Dans une étude de cohorte basée sur des résultats émanant de 3 banques de données, une équipe américaine attire l'attention sur le <b>risque d'hospitalisation</b> chez les sujets adultes développant une infection respiratoire liée au virus respiratoire syncytial (VRS), attestée par des données biologiques ou via la codification internationale spécifique incluses dans les dossiers médicaux. Six saisons à circulation élevée du VRS ont été étudiées séparément sur la période 2016-2022, le critère principal étant les <b>hospitalisations toutes causes</b> au cours des 28 jours suivant le diagnostic. Sur une <b>population globale</b> de 67.239 adultes ayant développé une infection à VRS, le risque d'hospitalisation est de l'ordre de 5 à 6% (environ un adulte sur 20) et chez les <b>sujets à haut risque</b> (≥ 65 ans ou avec asthme, COPD ou insuffisance cardiaque congestive) atteint les 8% (environ un adulte sur 12). De quoi pleinement justifier les appels à la <b>prévention via la vaccination</b> (au moins pour les sujets à haut risque). D'autres détails fort utiles sur l'impact des comorbidités dans l'article publié dans <b>JAMA Network Open </b>et par conséquent disponible en <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2826359" target="_blank" rel="noopener">accès libre et gratuit</a>.