Dans le cadre d’une étude cas-témoin publiée dans l’European Heart Journal, une équipe danoise ayant utilisé les registres nationaux rapporte que les femmes atteintes d’endométriose ont un risque cardiovasculaire significativement plus sombre en termes d’infarctus et d’AVC ischémique (critère composite principal), mais aussi de troubles du rythme et d’insuffisance cardiaque.
L’absence de surcroît de mortalité et la faible amplitude du sur-risque absolu (+ 0,5 événement du composite par 1000 femmes/année) ont certes de quoi rassurer un peu, mais lorsqu’est prise la prévalence de l’endométriose (environ 10% des femmes en âge de procréer) la bonne attitude est de les en informer, établir leur profil de risque cardiovasculaire et les aider à l’optimiser au maximum.