Il existe indéniablement une prise de conscience accrue du rôle de notre style de vie dans notre niveau de santé et Medipodcast s'efforce de la faire croître à sa manière.Hélas, d'aucuns mettent en question le bien-fondé de ce qu'il est convenu d'appeler les consignes hygiéno-diététiques, arguant que nous disposons désormais de traitements qui ont très largement changé la donne en matière de pronostic dans bon nombre de pathologies.Deux exemples pour tenter de convaincre ces dubitatifs récalcitrants.Une équipe grecque a évalué l'impact du régime méditerranéen et de l'exercice physique sur la sévérité du rhumatisme psoriasique et du psoriasis.Elle rapporte dans Clinical Rheumatology que les sujets suivant le mieux le régime méditerranéen et faisant le plus d'activités physiques sont ceux qui ont les niveaux les plus favorables sur toute une série de paramètres relatifs au degré d'activité de leur atteinte articulaire et cutanée.Une équipe américaine a étudié la relation entre degré d'activités physiques et mortalité globale et cardiovasculaire sur une population de 6.335 sujets diabétiques inclus dans les enquêtes nutritionnelles américaines NHANES 2007-2018.Elle rapporte dans Diabetes Care que plus long est le temps passé assis, plus élevé est le risque de décès toute cause ou cardiovasculaire, mais que cela n'est pas constaté chez ceux qui respectent les recommandations en vigueur (minimum 150 minutes hebdomadaire d'activités modérées à intenses).Les investigateurs proposent que pour les moins actifs, une première étape pourrait être de diminuer le temps passé assis. La conclusion s'impose d'elle-même, les recommandations concernant le style de vie majorent les bienfaits à attendre des traitements conventionnels, justifiant donc pleinement l'approche holistique de la santé.