A court terme peut-être, mais à long terme ?
Une récente étude montre que les personnes atteintes d’obésité métaboliquement saine ont, par rapport aux personnes de poids normal métaboliquement saines, environ 50% plus de probabilité de développer un diabète ou une maladie coronarienne.
L’étude montre également que plus de 50 % des personnes ayant initialement une obésité métaboliquement saine caractérisée sont finalement devenues porteuses d’une obésité avec désordres métaboliques dans le cadre d’un suivi moyen de 16 ans.
Il est certes possible d’arguer que l’étude est coréenne, qu’elle a donc été menée sur des sujets asiatiques et par conséquent que l’applicabilité à des sujets caucasiens n’est pas forcément évidente.
Mais il est probablement plus sage de considérer que pour éviter la transition vers les problèmes métaboliques, la meilleure solution est de revenir à un poids normal et d’agir en conséquence pour aider les personnes concernées à y parvenir.
L’étude a été publiée dans Diabetes, Obesity and Metabolism.