Des équipes de la VUB et de l'UGent ont enrôlé 123 sujets souffrant à la fois de douleurs cervicales ou lombaires chroniques (3 mois minimum) et d'insomnies. Ces sujets ont été randomisés vers <ul> <li>un <b>bras expérimental</b> pris en charge sur le plan de la <b>douleur</b> (éducation sur la douleur et traitement par l'exercice) et du <b>sommeil</b> (thérapie cognitivo-comportementale visant à améliorer les habitudes et l'environnement de sommeil et à réduire le temps passé au lit pour optimiser la qualité du sommeil)</li> <li>un <b>bras contrôle</b> pris en charge sur le plan de la <b>douleur uniquement</b>.</li> </ul> La phase active a duré 14 semaines, les sujets étant ensuite suivis jusqu'à un an. Les résultats publiés dans <b>JAMA Network Open</b> indiquent une amélioration globalement relativement similaire dans les deux bras de l'étude. Mais comme souvent, <b>le diable est dans les détails.</b> En effet, si dans le groupe expérimental les mesures objectives de sommeil ne reflètent guère de différence significative par rapport au bras contrôle, les sujets du bras expérimental ont rapporté des <b>résultats nettement meilleurs</b> en termes de qualité de sommeil, de réduction de l'insomnie et de diminution des symptômes dépressifs. Autant de bénéfices qui contribuent au <b>bien-être général des individus</b>. Tous les détails dans l'<a href="https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2822153" target="_blank" rel="noopener">article en accès libre et gratuit</a>. Selon les investigateurs, il faut accorder plus d'importance aux problèmes de sommeil chez les sujets souffrant de douleurs chroniques et assurer une prise en charge conjointe des deux anomalies. A bon entendeur…