La littérature atteste depuis de nombreuses années que le fait de posséder un chat et par conséquent avoir des contacts fréquents avec lui, va de pair avec <strong>un risque accru de manifestations en relation avec la schizophrénie</strong>. Par ailleurs, dès le siècle dernier, le coupable supposé était <em>Toxoplasma gondii</em>, un parasite fréquemment retrouvé chez les chats et qui peut se transmettre à l'homme via les excréments ou les morsures. Une <a href="https://academic.oup.com/schizophreniabulletin/advance-article-abstract/doi/10.1093/schbul/sbad168/7458104" target="_blank" rel="noopener">méta-analyse récente</a> menée par une équipe australienne confirme à nouveau tout cela et établit que l'exposition avant même la naissance (in utero) et jusque l'âge de 25 ans s'assortit d'un risque plus que doublé de schizophrénie. Quelques bémols à signaler quand même, plusieurs études sont de faible qualité, les résultats sont non concordants et le poids de l'une d'entre elles joue un rôle prépondérant dans le résultat obtenu. Par ailleurs et c'est sans doute le point le plus important, 15 des 17 études retenues pour la méta-analyse sont de type cas-témoins, ce qui ne permet absolument pas de statuer sur le rôle causal de <em>Toxoplasma gondii</em> et donc du chat. En clair, nihil novi sub sole… Pour l'instant ?