La DMLA est l'une des principales causes d'<strong>altération de la vision et de cécité partielle</strong> chez les personnes âgées. Comme son nom l'indique clairement, l’âge est le principal facteur de risque, mais l’inflammation chronique et certaines caractéristiques génétiques sont également susceptibles d'influencer le risque de développement de la maladie et sa rapidité de progression. Ainsi, en étudiant les données génétiques d'une cohorte de patients atteints de DMLA, une équipe internationale a découvert que <strong>les personnes présentant certaines mutations du gène IRAK3 présentaient un risque plus élevé de développer la maladie</strong>. Ce gène encode la protéine IRAK-M qui joue un rôle clé dans le déclin rétinien et le risque de DMLA. Les investigateurs ont montré que des vecteurs viraux exprimant le gène IRAK3 permettaient de reconstituer des niveaux d'IRAK-M ralentissant la dégénérescence rétinienne chez les souris tout venant et chez celles invalidées pour le gène IRAK3. Ces travaux publiés dans <a href="https://www.science.org/doi/10.1126/scitranslmed.adi4125" target="_blank" rel="noopener">Science Translational Medicine</a> ouvrent la porte à des essais sur d'autres espèces animales et possiblement chez l'homme. A suivre…