Au premier janvier 2023, près de 38 millions d'enfants avaient fait l'objet d'un dépistage, lequel s'était avéré positif pour au moins une affection, ce qui permet de se faire une idée précise de la prévalence des affections dépistées et de dresser un bilan du rendement. Le tableau reprend par ordre de fréquence décroissante les 5 affections le plus souvent dépistées <table style="margin: 20px auto; border: solid 1px #202C54;" width="100%"> <tbody> <tr> <th>Affections dépistées</th> <th>Tests positifs</th> <th>Rendement (probabilité de test +/population dépistée)</th> </tr> <tr> <td>Drépanocytose</td> <td>11.087</td> <td># 1 sur 666 nouveau-nés</td> </tr> <tr> <td>Hypothyroïdie congénitale</td> <td>10.903</td> <td># 1 sur 3.189 nouveau-nés</td> </tr> <tr> <td>Mucoviscidose</td> <td>3.069</td> <td># 1 sur 5.206 nouveau-nés</td> </tr> <tr> <td>Phénylcétonurie</td> <td>2.336</td> <td># 1 sur 16.200 nouveau-nés</td> </tr> <tr> <td>Hyperplasie surrénale</td> <td>1.189</td> <td># 1 sur 19.394 nouveau-nés</td> </tr> </tbody> </table> On remarquera au passage qu'en France la <strong>drépanocytose</strong> est, comme en Belgique, la maladie génétique la plus fréquente justifiant pleinement un dépistage systématique. Selon le président de la société française de dépistage néonatal, ce bilan atteste du bien-fondé de ce type de dépistage puisqu'il a permis aux quelque 28.600 enfants concernés (soit environ 1 sur 1.320 nouveau-nés) d'être pris en charge avant l'apparition de séquelles irréversibles et/ou inclus dans une filière de soins.